Tu es. Et ça suffit!

Il y a des choses qu’on aurait aimé entendre.
Et qu’on attend encore, parfois, en silence.
Pas des compliments!
Juste des permissions.
Alors je vais te les dire. Maintenant.
Sans filtre….
Tu as le droit d’être là.
Sans faire semblant.
Sans performance.
Sans costume.
Tu as le droit d’être intelligente…
et de ne pas savoir faire les choses “simples”.
De réussir des projets complexes
et de paniquer pour un appel téléphonique.
Tu as le droit d’être solide…
et d’avoir besoin qu’on te demande comment tu vas, pour de vrai.
Tu as le droit d’être ambitieux,
et fatigué.
De vouloir aller loin,
et de ne plus avoir envie de rien.
Tu as le droit d’être dirigeant…
et de ne pas aimer diriger.
Tu as le droit d’être à la tête d’un projet…
et de préférer rester dans l’ombre.
Tu as le droit de ne pas aimer réseauter.
De ne pas aimer les réunions.
De ne pas aimer les jeux de pouvoir.
Tu as le droit de préférer la vérité au paraître.
Tu as le droit de te sentir à côté,
de ne pas comprendre les règles,
de ne pas vouloir jouer au même jeu.
Tu as le droit de ne pas être “facile à lire”.
De ne pas être linéaire.
De ne pas être toujours stable.
De changer d’avis.
De ne pas savoir ce que tu veux parfois.
Tu as le droit d’être humain.
Et surtout…
Tu as le droit d’aimer ce que tu caches.
Tes failles. Tes erreurs. Tes bêtises. Ton gros rire.
Ta manière bizarre de faire les choses.
Ton besoin d’espace. Ton besoin d’amour. Ton besoin de paix.
Tu as le droit d’aimer ce que les autres t’ont demandé d’éteindre.
Ton intensité. Ton silence. Ta lenteur. Ta joie. Ta colère.
Parce que c’est ça, toi.
Et c’est beau comme c’est.
Tu n’as pas besoin de devenir meilleur.
Tu as besoin de redevenir entier.
Et si personne ne te l’a jamais dit comme ça :
Tu as le droit d’être là, exactement comme tu es.
Tu ne déranges pas.
Tu n’es pas trop.
Tu n’es pas pas assez.
Tu es.
Et ça suffit.
Tu es.                                                                            Et ça suffit!