Mardi, lors d'un événement, j'ai croisé un entrepreneur.
Un échange fluide, naturel… jusqu'à cette question :
"Et toi, tu fais quoi dans la vie ?"
J'ai répondu avec simplicité :
"J'accompagne les dirigeants, les entrepreneurs, les professionnels qui veulent avancer autrement."
Il a eu un sourire en pièce.
Un regard sur un peu moqueur.
Puis il a lâché, avec assurance :
"Moi, je suis un homme fort. Je n'ai pas besoin de coach et de toutes ces conneries qui pompent du fric."
J'ai souri. Pas par ironie.
Parce que je connais cette phrase.
Je l'ai entendue des dizaines de fois .
Et je sais exactement d'où elle vient .
L'illusion de la force solitaire
Il y a encore cette croyance bien ancrée :
Demander de l'aide, c'est être faible.
Se faire accompagner, c'est être perdu.
Avoir un coach, c'est pour ceux qui n'y arrivent pas seuls.
Mais en réalité, c'est tout l'inverse.
Se faire accompagner, c'est un choix de courage.
Le courage de se regarder en face.
Le courage de mettre des mots sur ce qui ne va pas.
Le courage d'arrêter de fuir les questions inconfortables.
Ce n'est pas pour ceux qui sont cassés.
C'est pour ceux qui ne veulent pas vivre à moitié.
Ceux qui veulent faire mieux, être plus alignés, dépasser leurs limites.
Parce que grandir ne se fait jamais en restant seul dans son coin.
Quand je regarde autour de moi, qui sont ceux qui avancent le plus loin, le plus fort, le plus sereinement ?
Un point commun ?
Aucun ne travaille seul.
Tous sont accompagnés.
Tous ont un regard extérieur pour les aider à progresser.
Tous savent que l'on ne voit jamais ses propres angles morts.
Pas parce que je manquais de force.
Pas parce que je doutais de moi.
Mais parce que je refuse d'être limité par mon propre regard.
J'ai choisi d'investir en moi .
Parce que je crois que l'évolution personnelle et professionnelle est un chemin sans fin .
Parce que je veux avancer avec clarté , sans laisser mes peurs ou mes habitudes décider à ma place.
Parce que je veux être alignée avec ce que je suis vraiment, et pas seulement avec ce que le monde attend de moi.
C'est dire : "Je ne laisse pas ma vie avancer sans moi."
C'est refuser de rester bloqué dans les mêmes schémas.
C'est s'autoriser à grandir avec plus de lucidité, plus d'ambition, plus de conscience.
Et ça, ça n'a rien à voir avec la faiblesse.
C'est l'une des décisions les plus fortes que l'on puisse prendre.
Alors la vraie question est simple :
À quel moment s'arrête-t-on de voir l'accompagnement comme une dépense… et qu'on commence à le voir comme un accélérateur de vie ?
Parce que ceux qui osent se poser cette question…
sont souvent ceux qui vont le plus loin.
A bon entendeur ....
Aline