On nous a souvent répété cette phrase :
"Le travail, c'est le travail. La vie, c'est autre chose."
Comme s'il y avait deux mondes séparés ,
comme si on pouvait être malheureux 40 heures par semaine et prétendre être pleinement épanoui le reste du temps.
Mais soyons honnêtes :
Et à l’inverse…
Alors, non, le travail n'est pas "juste" un travail.
C'est un pilier de notre équilibre.
Combien de fois ai-je entendu :
???? "C'est comme ça, je ne peux pas faire autrement."
Et pourtant, dans 90 % des cas, il existe des alternatives.
Pas forcément un grand saut dans l'inconnu, pas forcément un changement radical…
Mais des ajustements, des repositionnements, des évolutions possibles.
Parfois, ce n'est pas le métier qui est le problème, mais la manière dont on l'exerce.
Par exemple : Caroline, responsable RH, adorait son métier… jusqu'à ce que son entreprise grandisse et que tout devienne administrative. "Je ne fais plus d'humain, je ne fais que de la paperasse."
Elle pensait qu'elle devait changer de carrière , alors qu'il suffisait de réajuster ses missions et revoir son rôle .
Elle a trouvé un équilibre sans tout casser, simplement en représentant en main ce qu'elle voulait vraiment faire.
Combien restent des années dans un poste qui ne leur convient plus , en espérant qu'un jour, quelque chose va bouger ?
Mais voici la vérité :
Rien ne change tant qu'on ne change rien.
Comme, Julien, un cadre commercial, passait ses journées à courir après des chiffres… alors qu'il aspirait à plus de relations humaines, plus de sens .
Il aurait pu tout plaquer.
Mais en creusant, il a réalisé que c'était l'environnement qui n'allait pas, pas son métier .
Il a changé d'entreprise, pas de métier.
Et du jour au lendemain, son travail n'a plus été une contrainte, mais un moteur.
Un bon salaire. Une belle promotion. Un statut envié.
Tout cocher… et se sentir vide.
Parce qu'en réalité, ce n'est pas la réussite extérieure qui nous nourrit,
c'est la satisfaction intérieure de faire quelque chose qui résonne avec nous.
Sophie avait "réussi".
Poste prestigieux, bureau avec vue, rémunération confortable.
Mais aucune excitation en se levant le matin, aucune fierté en rentrant le soir .
Il lui a fallu accepter que ce qui impressionne les autres ne la nourrissait pas, elle.
Et quand elle a osé se poser les bonnes questions , elle a trouvé sa vraie définition du succès .
On peut voir le travail comme une obligation ,
ou comme un levier .
On peut subir son quotidien ,
ou on peut prendre la responsabilité d'y mettre du sens .
Parce qu'au fond, ce que l'on fait remplit nos journées, mais aussi notre esprit, notre énergie, notre équilibre .
Alors, quitte à y passer du temps,
autant que ça nous sert autant que ça nous nourrit .
Si aujourd'hui vous vous levez sans entrain ,
si vous sentez que quelque chose cloche sans savoir quoi ,
si vous attendez que ça change sans oser regarder ce qui est possible ,
Parce qu'être mieux dans son travail, ce n'est pas un luxe .
C'est un point d'équilibre pour être mieux dans sa vie.
Et si on reprenait cette question autrement :
Non pas "Quel travail dois-je faire ?" ,
mais "Comment je veux me sentir, chaque matin, en me levant ?"
La réponse est peut-être là.
Lundi matin, 8h.
Un café, un soupir, l'envie de tout envoyer balader ?
Si c'est votre routine, il est peut-être temps de se poser les bonnes questions.
Et si on en parlait, pour de vrai ?
Aline