Tout le monde aime raconter les succès, les réussites, les belles histoires.
Mais il y a une autre vérité, plus intime, plus silencieuse.
Je la connais parce que je l'ai vécue , et parce que, chaque jour, je la vois dans le regard de ceux qui viennent me voir.
On se lance souvent pour échapper à un cadre trop rigide ,
pour ne plus dépendre de quelqu'un ,
pour pouvoir décider, créer, choisir ses propres règles .
Mais combien d'entrepreneurs finissent par être prisonniers de ce qu'ils ont construit ?
Thomas, fondateur d'une start-up brillante, m'a dit un jour :
"Je voulais être libre, et j'ai moins de temps que jamais. Je ne sais même plus pourquoi j'ai commencé."
Il avait tout misé sur la réussite de son projet.
Mais il s'était oublié en chemin.
Alors, on a retrouvé du sens ,
on a redéfini ses priorités ,
on a travaillé pour que son entreprise ne soit plus un poids, mais un levier de liberté.
On croit qu'un dirigeant est entouré , qu'il a une équipe sur qui compter .
Mais qui prend soin de lui ?
Qui est là quand les doutes s'invitent ?
Qui lui dit "Je comprends, tu peux tout poser ici, sans masque, sans avoir à jouer le rôle du leader infaillible" ?
Claire, à la tête d'une entreprise de 50 salariés, m'a dit un jour :
"Tout le monde attend de moi que je gère, que j'aie toutes les réponses. Mais moi, à qui je peux parler, sans crainte d'être jugée ?"
Elle avait besoin d'un espace où elle pouvait simplement être elle-même.
Un espace où elle pouvait poser ses doutes, ses questionnements ,
où elle pouvait réfléchir sans pression, sans attentes extérieures .
Parce que être dirigeant, c'est aussi avoir le droit d'être humain.
Au début, sur la construction d'une entreprise.
Puis, sans s'en rendre compte, on devient cette entreprise .
Quand elle va bien, tout va bien .
Quand elle traverse une crise, on doute de soi, on se sent fragilisé.
Marc, serial entrepreneur, était venu me voir après un échec cuisant.
"Si je ne suis plus un entrepreneur à succès, alors je suis qui ?"
Lui, qui avait toujours été dans l'action,
lui, qui avait bâti des projets incroyables,
se retrouvait face à un vide .
Il a fallu redéfinir ce qui faisait sa valeur, au-delà de ses réussites professionnelles.
Comprendre que l'homme existait avant l'entrepreneur.
Et que l'un ne devait jamais engloutir l'autre.
Certains entrepreneurs pensent que la solution, c'est de s'entourer.
D'avoir un bras droit, quelqu'un sur qui s'appuyer.
Mais que se passe-t-il quand ce bras droit est là… sans vraiment l'être ?
François, dirigeant d'une PME en pleine croissance, avait un bras droit. Sur le papier, tout était parfait.
Sauf que dans la réalité, la seule chose que ce bras faisait droit avec Constance… c'était encaisser son gros chèque.
"Je suis censé être épaulé, mais je me sens plus seul que jamais."
Ce qu'il attendait, ce n'était pas un exécutant bien payé ,
c'était un allié, un véritable partenaire de réflexion.
Nous avons travaillé sur sa posture de leader ,
sur sa manière de déléguer et d'inspirer ,
et surtout, sur sa capacité à s'entourer de bonnes personnes.
Parce que diriger, ce n'est pas tout porter seul ,
mais savoir s'entourer sans se perdre dans le processus.
Quand un entrepreneur ou un dirigeant vient me voir, ce n'est jamais uniquement pour un problème de business .
C'est parce qu'il a envoyé qu'il perd pied .
Parce qu'il a besoin de clarté .
Parce qu'il veut retrouver du sens, réajuster ce qu'il est en train de construire .
Parfois, il ne sait même pas ce qu'il vient chercher ,
mais il sait qu'il ne peut plus continuer comme ça .
Alors, on travaille ensemble.
On met de la lumière sur ce qui coince,
on retrouve du souffle, de l'espace, du recul ,
on redonne du sens à ce qui semblait en perdre .
Parce qu'un entrepreneur ne devrait jamais être esclave de son entreprise.
Parce que diriger ne devrait pas signifier s'oublier.
Ce que je crois profondément,
ce que j'ai appris après toutes ces années ,
c'est que réussir, ce n'est pas juste atteindre des objectifs.
C'est se sentir vivant dans ce qu'on construit.
Un entrepreneur n'est pas qu'un chef d'entreprise .
C'est un bâtisseur, un explorateur, un visionnaire.
Mais pour créer un monde qui a du sens , encore faut-il ne pas s'oublier soi-même en chemin.
C'est là que j'interviens.
Pas pour leur dire comment faire ,
mais pour leur permettre d'être pleinement eux, sans se perdre dans ce qu'ils créent.
Et ça, ça change tout.
On ne monte pas une entreprise pour s'y perdre.
Si vous sentez que la route vous échappe, il est peut-être temps de reprendre le volant.
Et donc, je vous dis... à bientôt ?
Aline